Mercredi 19 Février 2014 - La vallée de l'Eure et son aqueduc.
Départ de la randonnée à partir du parking où coule l’Alzon, affluent du Gardon. Nous allons suivre les traces de l’aqueduc romain à partir de la source qui a permis aux romains de l’alimenter et découvrir la vallée de l’Eure. C'est d'ici que provenait l'eau alimentant la ville de Nîmes à l'époque romaine.
Nous prenons les sentiers pédestres qui longent l'Eure qui nous mènent à travers champs, prés et sous-bois à la découverte de la Vallée, d'où nous apercevons le Duché d'Uzès au loin.
Nous nous dirigeons vers la table d'orientation, vue sur le Mont Bouquet
Par de sympatiques chemins bordés de chênes verts et de petits murets, nous arrivons au village de Saint Maximin, où de jolies ruelles ombragées nous invitent à flâner dans le village.
C'est l'heure pour nous de faire la pause déjeuner. Un des moments que nous apprécions particulièrement. Guy nous a trouvé un emplacement très sympa dans un bosquet ensoleillé où nous aurions pu faire une petite sieste.
Après ce moment très convivial et gourmand (nous avons de très bonnes pâtissières) nous reprenons la route. En chemin nous croisons des capitelles en pierres sèches.
Un peu d'histoire - Le terme « capitelle » est la francisation du Languedocien capitèlo« Capitèlo, s. f. Hutte, maisonnette de vigne non habitée, où l'on renferme les outils, et où l'on peut se mettre à l'abri d'un orage et serait d'origine purement Nimoise. Il semblerait que selon les départements on emploierait les termes de borie ou de cabanes de pierres sèches.
Une jolie descente de dalles rocheuses, bordée de chênes verts, lauriers, fougères, nous conduit au château Bérard près duquel se trouvent les restes de l'aqueduc romain (en toute franchise nous n'avons trouvé qu'une petite borne )
Nous continuons notre parcours en sous-bois pour rejoindre les vestiges de l'aqueduc romain. Nous commençons notre descente mais avant, surplombant le vallon, une vue de la Tour Fenestrelle.
L’espace s’élargit et nous apercevons un ensemble de vestiges qui fut construit au Ier siècle après J.C, et découvert en 1991 par une équipe d’archéologues. Les vestiges du bassin de régulation marquent ici le départ du célébre aqueduc dont fait partie le Pont du Gard.
Nous traversons à plusieurs repises des petits ponts dont un pont "de singe" où nous avons bien rigolé, pour nous diriger vers le moulin du Roi surmonté de la fameuse Tour qui abritait jadis les machines élévatrices des eaux de la ville.
Quelques photos de sculptures en bois et c'est la fin d'une journée champêtre, sur les bords de l’Alzon
et dans cette belle vallée verdoyante.
Un grand merci à Gérard et à Guy qui nous ont permis de découvrir encore une fois un site magique qui restera dans nos souvenirs.