LE PLATEAU DE LABEAUME demeure avec plus de 142 dolmens recensés, le lieu comportant le plus de monuments mégalithiques en France et en Europe.
La nécropole du Ranc de Figère, rassemble une quinzaine de dolmens en plus ou moins bon état. Si quelques uns seulement ont conservé leur dalle de couverture, les autres ne la possèdent plus depuis longtemps, victimes des dégradations causées par le temps et aussi par les hommes. Au Ranc de Figère, sont présents deux dolmens encore imposants.
On estime leur conception il y a environ 45 siècles (à la même époque les Egyptiens édifiaient les pyramides…) pour servir de sépultures collectives.
Au point "Dalles de couverture" du circuit joint, on découvre une série d'une vingtaine de blocs désolidarisés du sol et abandonnés comme s'il s'agissait d'une carrière d'extraction des dalles recouvrant les dolmens (certaines sont même branlantes). Ces dalles étaient peut-être destinées à la construction d'autres mégalithes !!!
Le Rocher des Curés
Les abbés Sévenier ayant refusé de prêter serment à la Constitution civile du clergé, Il fut décidé que les abbés se cacheraient dans la journée dans ce rocher. En bas, un trou permettait de déposer de la nourriture, et une ouverture en haut servait à surveiller les alentours. Ils y restèrent cachés pendant plusieurs années. Ayant fait le vœu de bâtir une chapelle s’ils avaient la vie sauve, ils tinrent parole et en 1814 eut lieu la messe inaugurale de la chapelle de Notre Dame de Délivrance.
La Tour de la Vierge XIXème siècle
La tour mesure 12 m de haut. On accède à la statue par un escalier à vis de 53 marches. L’ancienne statue mesurait 4,70m. Elle fut détruite par la foudre et remplacée par l’actuelle en 1908. Elle est sculptée dans la pierre de Barjac par Favre, un sculpteur de Baix. Les pierres des créneaux proviennent aussi de Barjac. Inscription frontale de la porte d’entrée : 12 octobre 1884, Notre Dame du très saint Rosaire priez pour nous.
L’Abeille était une importante exploitation agricole aux multiples bâtiments et dont l’existence remonterait d’avant le XVe siècle. Elle connut une intense activité pendant la grande époque de la sériciculture, mais on cultivait aussi la vigne, l’olivier, le figuier, les céréales… Elle possédait quatre aires de battage. On y pratiqua aussi l’élevage de moutons et de chèvres. Depuis 1962, elle est la propriété d’une chorale parisienne, les Petits Chanteurs de saint Louis, qui viennent régulièrement y séjourner.
Village de LABEAUME
Le site d'habitation a donné son nom à la rivière qui borde le village. Le mot pré-latin balma et sa variante baume, désigne un trou au pied d'un rocher, grtteo. Puis, au cours des siècles, le village a emprunté ce nom usant de différentes variantes (comme Balma, La Balme-sous-Sampzon), "Labeaume" datant de la fin du XIXe siècle.Le pittoresque village de Labeaume, classé "village de caractère", est blotti au pied de falaises troglodytiques au bord de la rivière Labeaume. Ses maisons en galets sont serrées les unes contre les autres dans des ruelles étroites et des passages appelées calades constituant un vrai labyrinthe.
Perché sur son rocher, se trouve le château. Dans la partie basse, se trouvent les ruines du château vieux, le moulin et les jardins suspendus.
Longtemps, le village a vécu de l'industrie de la soie et de la culture de l'olivier. Il y a beaucoup à voir ici : l'église Saint-Pierre-aux-Liens du XIVe siècle avec son clocher soutenu par deux immenses colonnes, les vestiges de l'ancien château, le château, le vieux port et son pont submersible, les grottes creusées dans les falaises, les petits chemins qui mènent aux dolmens.